Freddy à Nîmes presque en catimini. Devinez pourquoi ?
Serait-ce pour faire plaisir à son seigneur et maître que Freddy est allé s'extasier en presque catimini devant Nîmes la sanglante, louant la réconcilation entre "modernité et patrimoine remarquable"...
Presque en catimini, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a parcouru Carré d’art hier matin. Une visite éclair d’une petite demi-heure, entre les Rencontres internationales de la photo d’Arles et un retour sur Paris par le TGV de 10 h 49. Une visite privée au sens strict : pas d’élus conviés pour l’accueillir, un dispositif policier discret pour veiller notamment à ce que les anti-corrida ne troublent pas la tranquillité de monsieur Mitterrand, comme ce fut souvent le cas ces derniers jours quand il parcourait les grands festivals d’Aix, Avignon et Arles.
Dans les pas de la conservatrice du musée d’art contemporain, Françoise Cohen, du directeur régional des affaires culturelles, Didier Deschamps, et du conseiller musées de la Drac, Xavier Fehrnbach, le ministre a parcouru l’exposition dédiée au peintre allemand Albert Oehlen, un artiste qu’il ne connaissait pas. Du haut de la terrasse de Carré d’art, Frédéric Mitterrand apprécie le panorama sur la cité, "une ville merveilleuse", et dit alors son admiration pour l’ancien maire Jean Bousquet, qui a su concilier "modernité et patrimoine remarquable".